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LALONGAGNE

Au commencement il y eu un projet, un truc impossible à faire, mais ça, on ne nous l'avait pas dit alors on l'a fait :

Évidemment, comme je sais que vous n'êtes pas patients, j'ai commencé par les images finales. Mais vous vous doutez bien que "Sylvanef" (c'est le nom de ce lieu magique) ne s'est pas construite en un clic.

Alors pour ceux qui aime connaître le pourquoi du comment, voici un petit diaporama qui déroulera quelques étapes de cette réalisation.

Du 12 septembre 2016 au 03 juin 2017, presque 9 mois. Neuf mois de partage et de complicité avec Martine. J'ai voulu rendre hommage à une vraie rencontre, créatrice de rêve. Voici donc, ci dessous, un petit diaporama, qui, je l'espère, donnera une petite idée de l'ambiance de mon séjour en ce lieu.

Assez récemment une jeune étudiante en architecture m'a proposé un questionnaire pour étayer son mémoire sur le néo-habitat ; Je pense que ce dialogue "questions-réponses" peut intéresser les visiteurs de ce site, car il traduit assez bien tant les cotés pratiques que philosophique de ce choix de vie.

Alors ... bonne lecture.

 

1. Pour vous, qu'est-ce qu'une Tiny House? Comment la définiriez-vous ?

 

Une tiny-house, c’est d’abord une toute petite maison. En générale elle est construite sur remorque et peut donc se déplacer. Pour moi c’est une autre façon d’habiter et au-delà : une autre façon de vivre.

 

 

 

2. En quoi est-elle différente des autres habitats légers, tels que les caravanes et camping-cars?

 

Déjà elle est moins légère (autour de 3t500), construite pour un habitat permanent, bien isolée, confortable, avec des matériaux nobles et beaux (bois principalement)

 

 

 

3. Quand et comment avez-vous entendu parler des Tiny Houses pour la première fois?

 

Il y a environ 3 ans, par une visite sur le site des Normands (Lapetitemaison.com)

 

 

 

4. Quelles ont été vos motivations à passer à ce style d'habitat?

 

Je cherchais un moyen de sortir vraiment de la société de consommation, un habitat qui occasionne peu de charges et peu de frais d’entretien. Un moyen de vivre avec moins d’argent car moins de dépenses. Et, cerise sur le gâteau, la possibilité de changer de paysage de temps en temps.

 

 

 

5. Comment avez-vous vécu ce passage à un mode de vie minimaliste?

 

Le mieux du monde, j’ai tout de suite eu l’impression de vivre plus léger, moins encombré par les tracasseries matérielles. Après presque deux années de recul je n’ai aucun regret et je me sens beaucoup mieux dans cette nouvelle vie.

 

 

 

6. Dans quel environnement habitez-vous? (Jardin, cour, forêt, ville, campagne,…)

 

Campagne, jardin, nature proche … depuis le début et ça restera sans aucun doute mon choix privilégié.

 

 

 

7. Depuis combien de temps habitez-vous dans votre Tiny House?

 

Depuis mai 2015, donc deux ans.

 

 

 

8. L'avez-vous construite vous-même, ou fait construire par un professionnel, ou encore, achetée toute faite?

 

Je l’ai entièrement auto-construite, cela faisait partie de l’aventure !

 

 

 

9. Est-ce que vous envisageriez un jour de la déplacer pour aller vivre ailleurs?

 

Je change de lieu (département) à peu près tous les ans, mais ça peut varier de quelques mois en fonction des projets que l’on me propose.

 

 

 

 

10.   Questions pratiques :

 

·      Eau (réseau, réservoir, eau de pluie?) :

 

·      Électricité (réseau, panneaux solaires?) :

 

·      Chauffage et cuisine (gaz, bois, électricité?) :

 

·      Toilettes (égouts, toilettes sèches, chimiques?) :

 

J’ai fait le choix de ne pas chercher à être autonome énergétiquement, l’objectif est d’être accueilli en liaison avec une maison hôte, souvent pour réaliser un projet avec ses habitants. L’échange humain fait partie intégrante de mon mode de vie. D’ailleurs, l’autonomie suppose un équipement coûteux et exigeant à entretenir. Et cela prend une part importante du poids qui est limité par la législation routière.

 

 

 

11. À quel(s) public(s) s'adressent les tiny houses? (étudiants, jeunes travailleurs, famille, personnes âgées?)

 

Posséder une tiny suppose soit une bonne expérience de constructeur, soit un certain matelas de ressources pour l’acheter, ce qui va exclure la plupart des étudiants et jeunes travailleurs. Pour un couple avec un enfant, c’est exigu mais jouable, avec deux enfants ça commence à devenir très difficile. Sinon, il n’y a pas d’âge pour vivre en tiny-house.

 

 

 

12.   Est-ce un mode de vie envisageable pour tout le monde?

 

Seulement par ceux qui acceptent de se contenter de l’essentiel.

 

 

 

13.   Quels-sont les inconvénients/difficultés de ce mode de vie?

 

J’ai envie de dire qu’il n’y a pas d’inconvénients ou de difficultés, par contre il est nécessaire d’avoir les capacités humaines, pratiques et psychologiques de le faire.

 

 

 

14.  Quels sont les obstacles auxquels le mouvement Tiny House fait face? (préjugés, problèmes législatifs, etc.)

 

Les principaux obstacles viennent souvent des tiny-housers eux-mêmes ; Si c’est un moyen pour eux de vivre en marge de la société et de lui tourner le dos, les problèmes administratifs risques forts de survenir. Se présenter aux communautés locales à chaque arrivée dans un nouveau lieu, présenter sa démarche et ses intentions évite bien des problèmes.

 

En déplacement, par contre, la maréchaussée sera vigilante et intriguée par ce convoi bizarre qui frôle le convoi exceptionnel. Gare aux auto-constructeurs du dimanche qui pensent pouvoir faire rouler n’importe quoi sur la voie publique.

 

 

 

15.   Est-ce qu'il vous arrive de penser à retourner vivre dans une maison traditionnelle? Éprouvez-vous certains regrets quant à votre ancien mode de vie?

 

Même réponse qu’à la 5

 

 

 

16.   Si vous deviez convaincre quelqu'un de choisir ce mode d'habiter, que lui diriez-vous?

 

Je ne chercherai à convaincre personne ! C’est un choix de vie éminemment personnel, et il faut avoir déjà fait un long chemin dans sa tête pour choisir cette façon d’habiter, mais j’ai créé un site internet pour partager mon expérience avec ceux que cela intéresse.

 

TRIGODINA

Dimanche 11 septembre : Au revoir et Merci à Trigodina, bonjour Lalongagne ! Depuis mi-février 2016 Rémy, Nathalie et leurs enfants m'ont accueilli comme voisin de passage, ces presque 7 mois passés chez eux à la ferme de Trigodina ont été un vrai bonheur. Relation simple et agréable, très bons moments de bricolage avec Rémy chaque vendredi (Voir photos dans l'onglet "mes services à domicile"). Quant à Nina, elle à exploré chaque recoin de tous les bâtiments et elle les connait bien mieux que moi ! Et le plaisir de jouer avec Flamme, la chienne golden, une vraie copine. Alors vraiment et tout cœur, Je leur dis un grand MERCI !

09 Août 2016 : Ci-dessous, quelques images de vie quotidienne depuis Avril dernier, avec ou sans commentaires :

Nina a bien grandi. On peut voir ici qu'elle est au bord du surmenage !

Coucher de soleil pris depuis ma fenêtre.

Repas chez une amie chez qui je travaille souvent ... pas belle la vie ?

Images de mon environnement, en vrac.

Nuit de la lumière à Lauzerte (Tarn et Garonne) le 07 Août.

27 et 28 février 2016 : Promenade en forêt et sur le causse avec Marion (ma fille) et Max (son copain). Nina se promène volontiers avec nous, même pour une longue balade. Si vous cliquez sur la troisième photo pour l'agrandir, vous apercevrez "Flamme" la chienne Golden de mes hôtes. Les ferrailles rouillées sont des vieilles machines agricoles abandonnées au milieu des bois (à moins que la forêt ait repoussé autour). Juste avant, j'ai eu aussi la visite de mon fils, Pierre-Marie, dommage : je n'ai pas fais de photos.

Quelle joie d'avoir la visite de mes enfants ... Rémi, Christelle avec Candice et Lila ... Venez !

Aïda la cochonnette, et Nina, ma petite chatte, qui a déjà bien changé.

Fin Février 2016 : Quelques vues glissantes de Célestiny à Trigodina.

Début février 2016 : Les photos ci-dessous me permettent de vous présenter simultanément deux sujets : 1 - Ce que l'on appelle ici le "cavage" des truffes", c'est à dire leur récolte sous les chênes truffiers grâce au flair intéressé de Aïda, la petite truie noire, attention, il s'agit de tirer sur la laisse avant que la petite cochonne boulotte la truffe !

2 - Les personnes qui sont avec moi seront, une quinzaine de jours plus tard, mes nouveaux hôtes pour l’installation de Célestiny. Au deuxième rang de gauche à droite : Nathalie, Rémy et Thomas (fils de Nathalie et extracteur de truffes)

LASCABANES

25 Décembre 2015. Si, si, le jour même de Noël ! Ma fille Marion est venue m'apporter le cadeau de sa visite. C'est bien sa visite le cadeau ... pas la chatonne Nina que j'ai trouvé une ou deux semaines avant au marché de Lauzerte.  Je dédicace à Marion ces quelques images souvenir

7 et 8 Novembre 2015 : Célestiny a fait 380 km pour rallier sa nouvelle terre d'accueil : Lascabanes, dans le département du Lot. Voyage parfait et sans soucis techniques (ou si peu). Voici quelques images commentées :

Première pose à l’aire du viaduc de Garabit.

 

 

 

 

 

 

Ci-dessous, Célestiny se gare fièrement entre deux semi-remorques ... Dans la cours des grands, quoi !

Pose de midi dans une aire non équipée près du village de Bertholène. Non équipée ? Qu'à cela ne tienne ! On sort deux chaises, la petite table, casse-croute et même ... café ! Pas belle la vie ?

Et nous arrivons à destination. Regardez ces roses ... ces paysages verts ... Juillet ? Ben non, nous sommes bien le 08 novembre. Nous sommes arrivé la veille juste avant la tombée de la nuit. Et Isabelle, qui a suivi l'expédition jusqu'ici, apprécie avec moi une petite promenade sur le causse.

Avant de repartir en haute-Loire, pour rendre le camion et récupérer ma voiture et ma petite remorque à outillage, nous avons même le temps de profiter de cet été de la St Martin pour faire un tour de marcher à Montcuq ... un vrai bonheur !

DIMINGEAL

Mon hôte à Dimingeal ... vous n'auriez pas envie de tout quitter, vous, pour un sourire pareil ?

Voici donc depuis le 18 juin 2015, mon nouveau cadre de vie ... et cessez donc de baver ainsi, ce n'est pas bon pour le clavier !

28/02/2015 : Un grand jour pour Celestiny : Avant ce jour ... temps pourri ! Après ce jour, pluie et crachin, mais ce jour là : ciel bleu et soleil (un peu froid quand même !). Ce jour là, c'était "open-tiny"

Accueil tout public + amis + famille. Une sorte de naissance en somme, car Celestiny est sorti du hangar pour ne plus y revenir. Elle est maintenant à BEAULIEU (43800) à 5 mn de la maison que je quitterai bientôt. Fin d'une gestation de 11 mois et demi, il reste quelques petits détails à finaliser, mais peu de choses. Je dédie cette journée aux amis qui m'ont encouragés et aidés, à la municipalité de Brives-Charensac, sans le hangar qu'il m'ont prêté, rien n'aurait pu se faire. A tous ceux qui ont visités ce sites, posés des questions ou postés des commentaires sympas.

Mais ce n'est pas la fin de ce blog, vous pourrez garder le contact avec Celestiny et moi, partager vos impressions sur les rencontres et aventures que je vivrai avec elle. M'inviter peut-être pour une étape dans votre contrée hospitalière ?

   Avril 2014 :   A première vue, beaucoup penseront qu'il ne s'agit guère que d'une caravane trop encombrante, ou au contraire d'un chalet trop petit. Bref, un truc ni fait ni à faire.

Cela permet de poser une vraie question : A quoi sert l'habitat ? Comment habitons-nous ? Pas seulement notre logement, mais autour : le voisinage, le quartier, le village, la ville ou même pour certains : la nature presque sauvage.

 

En quelques décennies la surface habitable d'un français moyen a été multipliée par deux au minimum. Beaucoup plus parfois, à proportion des moyens dont on dispose. Le résultat aboutit presque systématiquement à une désocialisation individuelle : Je me réfugie chez moi, je me protège "contre" l'extérieur que je perçois comme potentiellement dangereux, hostile.

Mais il y a quand même des choses intéressantes à l'extérieur, alors j'engrange un maximum de ces choses dans mon intérieur. Bien des objets qui étaient autrefois à usage public sont aujourd'hui mes biens privés et même individuels. Pourtant ils sont encore disponibles publiquement.

 

J'ai décidé de tenter de nager contre ce courant-là. Me "désobjetiser" pour mieux me "resujetiser". Ma Tiny-House fait 12m² + 6 en mezzanine. Le poids total de mes "avoirs" ne devra pas dépasser 3 tonnes 400. L’équipement total de ma maison : 2 ou 3 centaines de kilos. Mes biens "portatifs et individuels" 1 ou 2 dizaines de kilos.

 

Est-ce que pour autant je choisis "la misère" ? Pas du tout. J'aurai un grand et bon lit. Une maison douillette et très facile à chauffer avec un seul radiateur (plutôt sobre). Une vraie salle de bains avec une douche confortable.  Un cabinet de toilette. Une cuisine suffisamment équipée pour mijoter de bons petits plats. Un canapé confortable pouvant servir de lit à deux amis de passage ... Le reste est rarement indispensable et le plus souvent disponible, gratuitement ou presque, à proximité de n'importe-où (du moins en Europe).

 

Pour l'électricité et l'eau je serai dépendant (quel vilain mot !) d'un hôte temporaire (3 à 18 mois maxi) disposant d'un bout de terrain adéquat à proximité de sa (vraie) maison. Moi je parlerais de symbiose plutôt que de dépendance, car en échange de KWh, m² et m3 dument comptés, je pourrais lui offrir plusieurs bien précieux : du temps, un savoir-faire de bon bricoleur, de jardinier, un voisin souriant, convivial et attentif et presque à coup sûr : un nouvel ami (un vrai, pas un face de bouc !)

Ça vous plairait de m'avoir comme voisin ? Contactez-moi, on en discutera joyeusement.

Mais la rencontre ira bien au-delà de cet hôte accueillant. Je compte bien garder encore quelque temps ma petite Clio et une remorque modeste mais suffisante pour transporter un peu d’outillage, un établi pliable, voire même un atelier dépliant (Marabout de surplus militaire). Ceci combiné avec un statut d’auto-entrepreneur (dont je dispose déjà) devrait me permettre largement de trouver dans les environs proches de quoi alimenter mon frigo et ma garde-robe (qui seront tiny eux-aussi !) Le reste appartient à la providence … surtout celle que l’on suscite autour de soi par l’ouverture et la confiance.

J’entends bourdonner dans mes oreilles une question qui vous démange : « Hé banane,

ta maison roulante de 3 tonnes 400, c’est avec ta Clio que tu comptes la tirer ? » Evidemment non ; On parle de 1, 2, maximum 3 déplacements par an, j’utiliserai donc un véhicule de location, genre fourgon ou petit camion avec un gros moteur bien coupleux.

 

D’autres questions ? Posez-les donc !

Et trinquons ... aux joies toutes simples.

 

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Celui-là même où

Saint-Exupéry pouvait dire : "l'essentiel, ce n'est pas quand on ne peut plus rien ajouter, l'essentiel est atteint lorsqu'on ne peut plus rien retirer".

Merci à Sophie qui m'a fait connaître aussi cette citation de Gandhi :

"Il faut vivre simplement pour que d'autres puissent simplement vivre".